UNDOBAR
TOUR REPORT AVRIL/2013
20: Cococabana (Metz) FR
21 : Auberge les Moraines (Lepuix) FR
23 : Klub Kapsa (Plzen) CZ
24 : Drum n’Pub (Brno) CZ
25: Klub desert (Brno) CZ
26: Kafé Komedie (Praha) CZ
27: Café sladkovski (Praha) CZ
Musiciens : Frédéric FOUCHER/ Benjamin DANLOS (« Derrick »)
Technicien son : Jérôme DROUIN
Vendredi 19 avril :OFF
C’est aujourd’hui le grand départ, On bourre la nouvelle caisse de Derrick de matos en espérant ne rien avoir oublié tout en essayant de garder un minimum de confort. Celui qui se retrouve en passager va être serré. Mais le nouvel investissement du groupe, un C8 qui fait caisse à papa, reste assez confortable et à la place suffisante, au poil de cul, pour nous faire rentrer tous les trois plus le matos.Et vu le nombre d’heures de route à se taper, c’est pas du luxe ! . Ce soir le plan est de se poser à st Ouen , ramener nos gueules devant la boutique de « Morsay »(truand de de la galère, wesh ma gueule), et peut être récupérer un T-shirt « cliquez bande de salopes ». Cli-cli style !
Samedi 20 avril
Pour commencer le tour, même si c’est « off », on a eu le droit à un super accueil hier soir, Soirée posée en appart’, on s’est fait plaiz’ avec de la Perlenbacher, des quizz musicaux sur grand écran et Morsay en vrai. Ce mec là est vraiment le mec le plus naze du monde mais voir sa gueule en vrai, c’est bien fendard. Si le mec à l’entrée avait pas fait peur a Derrick il aurait prit un T-shirt. Tant pis, on se gardera un souvenir dans la tête. Comme une carte postale pourrave de st-ouen!
On dit au revoir, on repart sur l’autoroute. Et quand on se pose sur une aire d’autoroute on croise les camions des gars du bal des enragés (Tagada Jones, Lofofora, Poun de Black Bomb A , Parabellum, Vx de Punish Yourself et Damny de La Phaze ) qui sont en partance pour une date en Belgique. Fred était tenté de faire la groupie et de leur demander de poser avec eux devant la machine à café ou devant les chiottes. Mais il a bien senti que c’était un coup à se faire chambrer sur la route. Et quand ça chambre dans Undobar, ça chambre pendant 3 jours d’affilé.
En arrivant à Metz, on a plutôt la patate car c’est enfin la première date, ça va dégourdir les pattes et les oreilles, et on a bien envie de rentrer dans le match. Jérôme, qui a déjà vécu ici, parait un peu ému, mais pas tant que ça, car la quantité impressionnante de poils sur son visage ne permet pas d’y distinguer trop d’émotion.
Quand tu joues loin de chez toi, tu ne sais jamais à quoi t’attendre. tu connais personne, t’as pas vu comment la com’ a été géré.La première impression au Cococabana à Metz est plutôt cool, une salle à la cave qui se prête bien à un concert. C’est un bar de nuit plutôt pas mal foutu et grand. Ce même soir, dans le bar, c’est aussi la soirée d’anniversaire d’une nana, avec un repas. C’est donc la première fois qu’on joue devant personne… Les gens étant apparemment plus motivés pour profiter de leur soirée et repas juste au dessus de nous. Parait que ça forge ce genre de plan foireux , on a quand même joué, pour nous, pour répéter, pour le plaisir, pour avoir fait 800 bornes parce qu’on avait une date. Dommage que les gens aient trop la flemme pour aller voir un concert que se passe dans la salle en dessous d’eux…Ca veut dire aussi que si pas de public: pas de ventes, pas d’entrée, pas de tune au chapeau donc un trou dans notre budget « DIY ». Mais c’est la vie, et c’est que la 1ère date.Le patron est pas chiant par contre, il nous abreuve comme il faut et Derrick et Jérôme sont contents de mater des matchs de foot dans le bar. A défaut d’être les zikos de la soirée; ils sont en mode supporters. Le soir venu, le premier démontage aussi, on part se pieuter dans un petit Formule 1.C’est vraiment pas grand un formule 1… Olé !
Dimanche 21 avril
Réveil vers 9h30. Aujourd’hui on a peu de temps devant nous car le get in à l’auberge des moraines est en début d’aprem. On se fait un arrêt bouffe au flunch, (vous l’avez dans la tête la chanson de la pub là??) et Jérôme récupère un super ballon qui a réussi à nous faire tout le trajet accroché sur les essuies glaces arrière. C’est beau non ?
A 14h on est dans les Vosges, on apprécie le paysage (on pensait ne plus voir de neige, eh bien…si). Du moment que ça fait juste un peu de déco ça nous va. Le fait que le paysage soit sympa permet aussi d’oublier l’odeur de pet qui traine dans la caisse. Merci le barbu. Derrick et Jérôme ont l’air de fantasmer sur le bois que nous croisons. un trip -à base de « popopopop » qui va alors durer toute la tournée- Si tu ne fais pas partie d’undobar, tu ne peux pas comprendre. Désolé.
Une fois arrivés, nous sommes saisis d’une bien bonne impression. déjà le coin est chouette, l’auberge est chouette et on nous accueille direct avec un verre (« oh la, doucement les gars, vous voulez pas boire un coup avant de charger? »). Ça se présente bien. En effet la soirée se passe au mieux, dans ce cadre rustique. Le public est composé d’habitués curieux de concerts. Ils sont très attentifs et réceptifs. La soirée dure un peu plus longtemps que prévu, la patronne nous fait goûter son « krump » maison. Pas dégueu d’ailleurs et on finit par aller se coucher un peu déglingués, dans les lits de l’auberge, bien plus sympas que ceux du formule 1 et ça, c’est cool. Cette date, autant par l’ambiance que le merch, compense la date du cococabana. Ouf, on a refait le plein de good vibes !
Lundi 22 avril :OFF
On se réveille, en retard, la gueule dans le cul et avec la sensation que l’alcool n’est pas encore redescendu. Ce qui n’est à priori, pas qu’une sensation.D’ailleurs on pue un peu de la gueule et de partout car on part un peu en speed.
A peine partis, une mauvaise nouvelle tombe : le café Falk du 24 avril est annulé (problème avec le bruit). Ça fait un peu chier. (Ce qu’on ne sait pas encore à ce moment là, c’est que notre pote Jorge va nous chopper un autre plan, le drum n pub). On part donc pour 5h de route direction Nuremberg, on s’éclate avec la radio allemande (cette langue douce et sensuelle) et on finit par arriver à l’usine Thomann. Ça tombe bien, Fred a besoin de jeux de corde en « spare » et Derrick , de mini jacks. Intéressant me direz vous, mais le but principal étant surtout de visiter un peu la boite, on se retrouve accompagné d’un certain Philippe , un breton qui bosse là bas, pour aller voir les choses d’un peu plus près. Les entrepôts, la boutique. C’est grand. Y’a des machines qui vont vite, une pièce avec des gens qui parlent plein de langues. Des fly et des amplis partout. Et Philippe est sympa, il nous file sa carte (un peu plus tard, il nous permettra d’avoir en cadeau sur une commande, des mugs et des stylos.Un mini noël en quelque sorte). Bref, on repart pour l’hôtel en prenant soin de récupérer une caisse de bières allemandes, qu’on entamera pas mal à l’hôtel à Nuremberg. Cet hôtel (Moldova) est d’ailleurs pas dingue, les gens du coin ont l’air chelou, et y’a que 3 chaines à la télé ; Rien a foutre, on bouffe des sandwiches, on se mate un bout de film érotique, et on s’endort sur « independance day » (« Il me tarde juste d’aller botter le cul de E.T »). On se venge en laissant une horrible odeur de pied et de fromage le matin, danke schön ? Mais au moins on peut récup’ de la nuit trop courte d’hier…
Mardi 23 avril
Après cette bonne grasse-mat on va faire un tour dans Nuremberg. Elle a une bonne gueule cette ville avec ces jolies places, jardins et sculptures. Les allemandes sont à fond sur les cheveux colorés bleu ou rouge. On trouve ça moche, mais on a le droit de le dire vu qu’on est français, le pays de la mode, hein? On galère à commander un casse dalle, Fred essaie d’impressionner les copains en parlant allemand, mais ils se rendent vite compte que c’est du flan. Il faut dire qu’au collège ça trichait pas mal pendant les devoirs d’allemand. Là on s’éloigne du sujet, le mieux là dedans c’est que tombe la nouvelle du remplacement du café Falk par le drum n’pub tombe. Du coup on est encore plus contents. Merci Jorge ! N’oublions pas que dans cette tournée, Notre pote Mehdi nous a carrément aussi beaucoup aidé pour l’orga et le booking!
Vers 14h on est en république tchèque. Y’a un aigle (l’emblême de la marque matonni) géant qui prend tout le paysage. On l’avait repéré lors de notre précédente tournée. On y est ! C’est donc parti pour la date à Plzen ce soir. Que demander de plus que la ville de la « Pills » pour commencer. Le patron du bar, le Kapsa, est un type sympa, d’origine ukrainienne je crois. On rencontre un mec bien cool là bas, qui nous a découvert sur internet. On lui fait donc goûter notre « petite fraicheur » (get 27/pastis). Il kiffe la zik et la fraicheur et nous achète un pack cd’s t shirt. Le concert se passe bien, y’a pas énormément de gens dans le bar mais au moins ils sont au taquet, et les gens repartent avec cd’s et t shirt, ça fait plaisir. La soirée est cool, on va se poser dans notre hotel (Rodna) plutôt pas mal d’ailleurs. Dommage aujourd’hui il y aura eu pas assez de temps pour visiter la ville. Même si « on est pas là en touristes ».
Mercredi 24 avril
La nuit est encore un peu courte. C’est le rythme qui rentre, mais qu’importe nous voilà parti à Brno pour la date au drum n’club. On fait une courte balade parce que manque de temps avec l’instal’ pour le concert. Mais on apprécie carrément. La ville est vraiment cool. Il fait un temps parfait. C’est le pied, on ne compte déjà plus nos pintes (qui ne sont pas très chères, bonnes et légères). On est bien aidé par Jorge pour porter le matos et il nous dégotte un plan cool et proche pour poser la voiture en sécurité. Le concert se déroule bien, on a le plaisir de voir des gens qui sont revenus nous voir, un an après. Veronika par exemple. Ça fait chaud au cœur.
La soirée et le concert se déroulent donc super bien, avec un after cool au desert Klub ou nous jouerons le lendemain. Derrick fait tomber sa bière, et tire donc un peu la gueule, Jérôme parle politique au billard. Fred se casse au bar d’à côté avec une nana qui veut lui faire découvrir un shooter. Peu de temps après Jérôme et derrick tentent de le semer en partant à l’hôtel, mais tout va bien: évitant un tram in extremis, Fred les retrouve, vivant. C’est mieux. Derrick fait encore un peu la gueule, mais tout ira mieux le lendemain avec une nouvelle bière. On se couche à l’hotel Fleda qui est un genre d’auberge de jeunesse. Simple mais correcte. Avec un distributeur de café. (C’est important). On nous a parlé d’un « pilo-fight » prévu le lendemain, autrement dire une bataille d’oreillers géants, organisée par des étudiants. Fred ça l’intéresse. Parce qu’il aime beaucoup les études, enfin.. surtout les étudiantes.
Jeudi 25 avril
Une des seules journées où l’on peut se balader à Brno, on se fait un peu plaiz. On ne voit pas le « pilo-fight » mais des gens déguisés en machins et en bidules, ainsi que quelques poufs tchèques qui profitent du beau temps pour dévoiler leurs corps. Merci à elles. On se tape un genou de porc, De la balade, et un peu de bière au soleil. On y est tellement bien (en terrasse avec vue sur la ville), qu’on s’y endort tous les 3, comme des merdes ! Arrive l’heure de poser le matos au desert Klub, toujours à Brno. On y retrouve des gens de l’année dernières aussi. Bien du plaisir à jouer dans ce lieu, qui a tout de l’endroit rock n roll. le concert plait vraiment bien aux gens aussi. Tant mieux me direz vous ! Nous recroisons donc Kris et aussi Lena que nous avions rencontré l’année dernière et avec qui nous avons bien sympathisé. Le seul hic de la soirée étant le fait de devoir payer nos bières. Et ça, on peut dire qu’on en a bu un paquet, et de shooters aussi. Ça permet à Jérôme et Fred de se décharger d’un surplus de billets (Sic). Nous allons alors passer notre dernière nuit à Brno. Un tchèque dort dans un lit à côté, il a de la chance qu’on ne le réveille pas.
Vendredi 26 avril
Sur la route vers Prague, nous faisons escale dans un petit village ou habitent les parents de Marketa, la nana de notre pote mehdi, une fille vraiment cool et qui parle un très bon français! Un resto pas dégueu, en terrasse, un strudel pour Jérôme ; ça requinque un peu. Mais ça rajoute au manque de sommeil, le poids de la digestion. On parle de la possibilité d’une tournée en hiver. Ça nous enchanterait ! Fred trace la route avec Mehdi et Marketa , Jérôme et derrick vont de leur côté. Dans la caisse de Mehdi on peut fumer , ça ne sent pas des pieds, et Mehdi et Marketa ne font pas l’accent belge. Pas encore. L’arrivée dans Prague, direct ça fait plaisir aux mirettes, putain ce que c’est beau. Cette architecture particulière, ces bâtiments colorés. Fred est amoureux de la ville et ne se lasse pas de le dire. Derrick commence à se dire que Fred risque de partir là bas, ce qui ne serait pas pratique pour les répètes (lol, mdr,ptdr). On se fait une balade dans la ville. Tant mieux, ça aurait été dommage !
La fatigue est vraiment super présente ce soir au kafé komedie , Le lieu est beau, c’est un théâtre aussi. Assez classieux, mais la configuration de la pièce est galère pour la sonorisation. On en chie un peu, mais ça reste agréable fort heureusement. Et le personnel du bar est vraiment cool. Non seulement on revoit encore des gens venus nous voir à Brno et plzen, mais aussi 3 caennais en voyage. Amusant ! Les tchèques, bien qu’étant le plus souvent assis posément avec leurs bières, ont une super bonne mémoire et savent te dire quand ils ont apprécié. On ne traîne pas vraiment après ce concert du coup, on se couche quasi direct dans l’appart bien cool de nos hôtes. On n’oublie pas de retirer nos pompes (c’est important chez un tchèque) et aussi de les mettre sur le balcon (c’est important pour ceux qui ont de l’odorat).
Samedi 27 avril
Dernière journée à Prague. Ça fait un peu bizarre mais c’est ainsi. On est frais et dispos, on est douchés, on se balade et profitons encore du beau temps. Nous devions visiter le « smecky studio »mais le gars a zappé. Du coup on en profite pour assister à un concert de punk rock en extérieur. Après tout ça on va au café sladkovski pour la dernière date. Il y a un tournage à proximité. Le lieu est super sympa et même si on doit s’amuser à chaque passage de matériel, à ouvrir et fermer la porte du bar, on est bien content d’être là. Il y a pas mal de monde ce soir, le concert se passe super bien. Les gens kiffent bien et le font aussi savoir. Et chose amusante, dans le public il y a l’acteur favori de Marketa, un certain Ivan Trojan et le réalisateur du film qu’ils sont en train de tourner à côté. Ils nous demandent de rejouer quelques morceaux pour eux, repartent avec cd’s, T-shirts et décapsuleurs et nous invitent sur le tournage. On y fait donc un tour un peu plus tard mais ne les voyons pas. Une rencontre chouette qui, peut être, espérons le, pourra amener une collaboration ou quelques contacts. Nous terminons donc cette soirée à la cool chez Mehdi et Marketa, avec un alcool fait maison à base d’œuf par Marketa. Délicieux !bien contents de cette tournée bien crevante toutefois (pas de jour off en rep.tchèque). Une bien bonne expérience donc, même si, on a grave manqué de temps pour visiter.
Dimanche 28 avril
C’est le grand départ, le grand retour, avec l’envie de revenir, forcément. Encore. Nous partons donc de Prague après un pti dej anglais préparé avec amour et notre ballon qui nous aura aussi accompagné toute la route. C’est un beau symbole. Ou pas. Je vous laisse choisir.Fred en profites pour sécher ses pompes qu’il avait oublié sur le balcon pendant la nuit, au sèche-cheveux.Un grand moment d’émotion. . Ce soir nous coupons la route avec une escale à Strasbourg ; Choucroute et hébergement bien cool chez Danielle et Laura, qui fait plaisir aux conducteurs, aux passagers, et aussi à la tronche.
Merci à vous tous, c’était rock n’roll. De supers moments, des gens géniaux.c’était parfait.
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